L'ASIHVIF tend son micro

entretien avec Elizeu Clementino de Souza

 

Entretien réalisé le 30 octobre 2019 à Salvador de Bahia, Brésil, par Hervé Breton, Président d'ASIHVIF

Professeur à la Post-Graduation enEducation et Contemporanéité, Départment d’éducation, Campus I, Université d’Etat de Bahia (PPPGEduC/UNEB), chercheur 1C CNPq.

Coordinateur du Groupe de recherche (Auto)biographie, formation et histoire orale (GRAFHO/UNEB).

Chercheur associé au Laboratoire EXPERICE (Université de Paris 13-Paris 8).

Trésorier de l'Association brésilienne de recherche (auto)biographique (BIOgraph).

Membre du Conseil d'administration de l'Association internationale des Histoires de vie en formation et de la recherche biographique en éducation (ASIHIVIF-RBE).

Marie-Claude Bernard interviewée

 

Entretien réalisé par Hervé Prévost (Janvier 2019)

Hervé Prévost

Bonjour Marie-Claude

Depuis quelque temps, nous proposons aux personnes en prise avec les histoires de vie de nous dire leurs actualités. À ma connaissance, tu n’as pas eu l’occasion de te présenter aux lecteurs de la lettre de l’ASIHVIF. Peux-tu nous dire en quelques mots qui tu es et surtout comment tu es venue aux histoires de vie.

Marie-Claude Bernard

Bonjour Hervé

Je suis venue aux histoires de vie et, plus précisément, aux récits de vie dans ma recherche doctorale  portant sur les approches du vivant chez des enseignants et enseignantes de biologie du lycée (France) et du Québec (Qc) [1]. Les textes de Dominicé et de Pineau en furent la porte d’entrée. Par la suite, j’ai lu le point de vue de Ferrarroti, de Catani, de Josso, de Jobert, parmi d’autres auteurs. Les travaux de Matthias Finger sur l’épistémologie des histoires de vie furent également riches en apports et interrogations sur la portée des récits en recherche. La lecture de numéros spéciaux dont je parle dans ma thèse [2] ont été décisifs. Aux travaux francophones en sciences de l’éducation s’ajoutent les travaux d’auteurs anglophones dont, notamment, Goodson et Woods. Ce sont ces derniers travaux, ainsi que la lecture des sociologues francophones (Bertaux [3], Chapoulie, Morin, ...


[1] La thèse a été codirigée par Michel Caillot (Paris – Descartes) et par Marie Larochelle (Université Laval), tous deux étaient d’accord pour approcher l’objet d’étude en question par les récits de vie.

[2] Cf. Les nos 72/73 de 1984 et le no 142 de 2000 de la revue «Éducation permanente » qui réunit des textes de Jobert, Pineau, de Gaulejac, Finger, de Villers, Dominicé, Catani, Lani-Bayle, Orofiamma, parmi d’autres. Le vol. 69 des « Cahiers Internationaux de Sociologie » (1980) et en particulier l’article de Bertaux ainsi que le no spécial 18 de la revue « Sociétés Revue des Sciences Humaines et Sociales » de 1988.

[3] À ce propos, le rapport au C.O.R.D.E.S de Bertaux (1976) qui retrace l’histoire de l’approche biographique, difficilement accessible actuellement, sera bientôt réédité.

Danielle Desmarais interviewée

 

Hervé Breton, Président d'ASIHVIF, s'entretient avec Danielle Desmarais, une des organisatrices du Colloque International "Les histoires de vie dans la modernité tardive : au carrefour de la recherche, de la formation et de l'intervention" qui se tiendra en mai 2020 à Montréal

ASIHVIF : D’où a émergé l’idée de ce colloque ?

Danielle Desmarais : Depuis plusieurs années, je travaille avec des collègues sur ce que nous appelons « l’avenir des histoires de vie », c’est-à-dire sur le potentiel heuristique des histoires de vie pour éclairer les enjeux sociaux actuels et futurs de nos sociétés, y inclus les enjeux de formation et les enjeux d’intervention. C’est d’ailleurs l’une des caractéristiques de nos pratiques des histoires de vie, une double, voire une triple articulation de finalités, soutenue par des collaborations multidisciplinaires, voire transdisciplinaires, dirait Gaston Pineau !

Par ailleurs, durant l’année 2017, a surgi la possibilité de tracer un bilan des contributions québécoises aux histoires de vie avec le projet de colloque à Wroclaw organisé par Aneta Slowik et ses collaborateurs pour souligner les 100 ans de la parution de l’ouvrage phare de Thomas et Znaniecki, Le paysan polonais. Si ce colloque a permis en particulier de mesurer le rayonnement et l’influence de Znaniecki et des histoires de vie en Pologne, nous avons pour notre part tenté de montrer la part nord-américaine de cet héritage. Nous pensons que ces échanges et les réflexions plus globales du passé, du présent et de l’avenir des histoires de vie à travers les pratiques nord-américaines et européennes, voire aussi d’ailleurs, méritent d’être poursuivies. De plus, pour les personnes absentes du colloque de Wroclaw, notre propre proposition assurera, nous l’espérons, une plate-forme large et ouverte pour mettre de l’avant la contribution essentielle et ...

[Page perso mise à jour le 30/09/2021]

Christian Leray interviewé

 

Entretien réalisé par Gaston Pineau le 11 mai 2018 lors du Colloque  « Vitalités des approches biographiques – du paysan polonais de 1918 à nos jours » à l’Université de Wroklaw (Pologne)

Gaston Pineau : Nous sommes le vendredi 11 mai 2018, dernier jour du Colloque international sur les « Vitalités des approches biographiques – du paysan polonais de 1918 à nos jours » à l’Université de Wroklaw. Merci Christian de prendre le temps de partager avec nous ton riche parcours de vie, précieux en particulier pour ASIHVIF que tu as puissamment contribué à faire perdurer au-delà de 20 ans puisque nous sommes dans la 25ème année d’existence de l’Association Internationale des Histoires de Vie en Formation. Je te propose que nous partions des grands jalons de ton parcours de vie afin que cela nous aide à suivre ton Chemin :

Premier jalon important : en 1985 paraît ton premier bouquin Brésil, le défi des communautés dans la collection Logiques sociales des éditions L’Harmattan.

Deuxième grand jalon qui est le résultat de ta thèse de Doctorat avec la parution dans la collection Défi-Formation des éditions L’Harmattan du livre Dynamique interculturelle et Autoformation – Une histoire de vie en pays gallo cosigné avec la gallésante Ernestine Lorand en 1995.

Troisième jalon important en 1998 tu organises avec les deux Départements universitaires des Sciences de l’Education et du Langage ainsi que l’ASIHVIF un Colloque international qui donne lieu à une publication en 2000 intitulée Histoire de Vie et Dynamique langagière aux Presses Universitaires de Rennes.

Quatrième grand jalon avec la publication en 2014, réédition 2017, du livre L’Arbre à Palabres et à Récits – De l’Afrique au Brésil en passant par la Bretagne dans la collection Histoire de Vie & Formation des éditions L’Harmattan.

Avec ces quatre jalons, nous allons cheminer avec toi et voir comment Christian né en Pays Gallo et marqué par cette Culture bretonne l’a transformée en Culture interculturelle, d’abord au niveau national, puis au niveau international.

Partons donc du premier jalon en 1985 avec la parution de Brésil, le défi des communautés. Personnellement, je me suis toujours demandé pourquoi ça commence au Brésil ?

Christian Leray : Effectivement le Brésil a une place importante dans ma vie parce que j’y ai participé pour la première fois à un Colloque international des Educateurs du Mouvement pédagogique Freinet. A cette époque, je venais d’être titulaire du diplôme d’instituteur spécialisé et je faisais aussi partie du mouvement Freinet dont je venais d’être élu Responsable départemental. C’est à ce titre ...

Livia Cadei interviewée

 

Entretien réalisé par Hervé Prévost

Livia Cadei :

Professore Associato– “Pedagogia Generale e Sociale” presso la Facoltà di Psicologia - Università Cattolica del Sacro Cuore (Milano) : membre de l’ASIHVIf ; membre du groupe de recherche REF (Recherche Education et Formation – professionnalités éducatives) ; membre dell’AIFREF (Association International de Formation et de Recherche en Education Familiale) ; Directrice de la revue Consultori Familiari Oggi

Martine Lani-Bayle interviewée

 

Entretien réalisé par Hervé Breton, à Nantes, le 16 mai 2018

Bonjour Martine, pour commencer, je te propose une première question 

Quel est l’objet et le projet de ce colloque ?

Il porte sur les « savoirs narratifs », expression que j’ai appréciée en la trouvant sous la plume de Roland Gori et que j’ai voulu mettre à l’épreuve de nos différents chantiers, tant en recherche qu’en formation, qui explorent des expériences diverses par le biais de récits. Une sorte de bilan pour montrer que ces travaux ne visent pas à « extimer », voire simplement exprimer des vécus mais au-delà, produire des savoirs à partir de l’expression des pratiques du cours de nos vies.

Et si je parle de « bilan », c’est parce que ce colloque bouclera 24 années d’exercice où j’ai tenté de mettre en œuvre à l’université de Nantes de telles démarches, avec la participation d’équipes extérieures à l’université dont une partie seront représentées ici.

José Gonzalez Monteagudo interviewé

 

Interviewé par Hervé Breton, Président d'ASIHVIF, le 19 janvier 2018

"Hervé Breton : Bonjour José. Merci encore de m’accueillir dans cette très belle ville de Séville.

Quel était le projet autour de ces deux ouvrages ?

J-G. Monteagudo : Pour commencer, j’étais dans un itinéraire qui m’a conduit à visiter Paris 8 à partir de 2001. Dans ce contexte, Jean-Louis Legrand, avec lequel j’avais beaucoup collaboré., m’a proposé de coordonner un numéro de la revue « Pratiques de formation – Analyses » sur les histoires de vie en Europe. C’est ce qui a été réalisé dans le numéro 55 qui a été publié en 2008 [lien vers le numéro à télécharger].

C’est à la suite de ce numéro que Gaston Pineau m’a proposé de coordonner un ouvrage dans sa collection ‒ Collection Histoires de vie en formation  ‒ à l’occasion du colloque de 2007 qui s’est déroulé à Tours, intitulé « Le biographique, la Réflexivité et les temporalités ». C’est ainsi que le projet d’ouvrage : « Les histoires de vie en Espagne » a démarré....

Fatimata Hamey-Warou interviewée

 

Christian Leray, vice-président d’ASIHVIF, interviewe Fatimata Hamey-Warou avant le Colloque de Niamey sur la Renaissance culturelle

Fatimata Hamey-Warou, Présidente de l’Association MATA (signifiant FEMME en langue hausa) et de l’Association L’Arbre à palabres est la Coordinatrice des Projets APIVE (Arbres à Palabres du Vivre Ensemble – Rennes) et APEDEC (Arbres à Palabres : Espace de Débat & d’Education Citoyenne – Niger) d’où, actuellement, de fréquents aller-retours entre le Niger et la France. Elle a d’ailleurs été enseignante au Niger, notamment à l’Ecole Normale de Maradi, de 1983 à 1989. Puis, après avoir repris des études de Sciences Humaines à l’Université de Rennes (DEA et Doctorat), elle a assuré pendant plusieurs années la responsabilité du Pôle Seniors de l’Union des Associations Interculturelles de Rennes. Elle est membre du CA de l’ASIHVIF et elle a co-écrit avec Christian Leray en 2014 le livre L’Arbre à palabres et à Récits-De l’Afrique au Brésil en passant par la Bretagne, paru aux Editions L’Harmattan dans la collection Histoire de Vie et Formation.

Le CAS , éléments d’histoire, mise en perspective

 

Une interview de Catherine Schmutz-Brun, fondatrice du Certificat de recueilleurs et recueilleuses de récits de vie. Interview réalisée par Hervé Breton, Président d'ASIHVIF

 

Dans quel contexte et pour quels enjeux le CAS a-t-il été conçu ? 

En 2007 la création de l’association Histoires d’ici dont je suis membre fondatrice et actuellement présidente s’est donnée pour mission de collecter, conserver, diffuser et mettre en valeur « « le patrimoine narratif » (http://histoiresdici.ch/histoiresdici/index.php ).

C’est dans ce contexte que j’en suis venue à proposer une formation de recueilleurs et recueilleuses de récits de vie avec l’idée première que nous allions contribuer à enrichir le patrimoine narratif. Après avoir expérimenté par 2 fois, le niveau 1 de la formation hors contexte universitaire, il m’est apparu comme une nécessité institutionnelle et sans doute un désir de reconnaissance que la formation soit certifiée. J’ai pu vérifier ce que P. Dominicé nomme « l’attrait de la certification en formation continue » et qui est certainement la première des réponses à la question du besoin en formation.

En 2011, Le service de la formation universitaire de Fribourg, après m’ avoir ouvert ses portes,  m’ a aidée, sous l’égide du professeur Gurtner, à mettre en place un dispositif de formation qui réponde aux exigences académiques d’un Certificat of advanced studies (15 ECTS). 

Ceci dit, c’est toujours intéressant de voir comment « on raconte l’histoire » et où on la fait commencer. Comme disait Pontalis : « Nous ne sommes jamais au commencement de nous-mêmes ! »  Autrement dit, l’histoire de la formation continue des histoires de vie en formation commence bien avant le CAS à Fribourg et il me semble essentiel de rappeler ici que Pierre Dominicé et Marie-Christine Josso avec qui j’ai eu l’immense privilège et le bonheur de travailler dès 1995 ont été les pionniers des histoires de vie en formation à Genève...

Une Interview de Martine Lani-Bayle et de Gaston Pineau

Corinne Chaput - Le Bars interviewée par Hervé Prévost, de l'ASIHVIF

 

Interview de l'auteure du livre "Histoires de vie et travail social - Intervention, formation et recherche"

Hervé Prévost

Votre excellent ouvrage « Histoire de vie et travail social », paru récemment aux Presses de l’EHESP, mérite d’être distingué dans la littérature des histoires de vie en formation. Et ceci pour au moins trois raisons. La première est relative au retour historique que vous faites en nommant les pionniers de notre association : Gaston Pineau, Pierre Dominicé et Guy de Villers. J’ai été personnellement touché d’apprendre que vos premiers pas se sont faits avec Bernadette Courtois, sans parler de la suite de votre parcours avec Martine Lani-Bayle. Ensuite, l’organisation du livre distinguant l’utilisation des histoires de vie en intervention sociale, en recherche et en formation alimente une réflexion engagée au sein de notre collectif. Mais la troisième raison est à mes yeux la plus importante. Vous aidez le lecteur et le praticien à se repérer dans les choix méthodologiques, les concepts associés, les pratiques mobilisant les histoires de vie. Pour moi, il y a dans votre démarche une rigueur éthique légitimant, toujours en précisant les limites, les différents possibles des approches que nous portons au sein de l’ASIHVIF.

Corinne Chaput

Vous mentionnez plusieurs « personnalités » du champ des Histoires de vie qui ont jalonné mon parcours. Il est vrai que, dans l’ordre de leur apparition dans « ma vie avec les Histoires de vie », Bernadette Courtois m’a accueillie une journée pour un stage d’observation à l’AFPA lorsque j’étais en DEA mais Martine Lani-Bayle m’a accompagnée pendant les 4 ans qu’a duré ma thèse et bien au-delà, et Gaston Pineau (que j’avais seulement croisé auparavant) a été celui qui m’a publiée dans sa collection. Je garderai toujours avec les deux derniers un lien tout particulier et ineffable. Et ce sont eux, surtout, qui ont été les garants de l’éthique qu’il me revient aujourd’hui de promouvoir auprès des jeunes générations. ....

[La fiche du livre]

Interview de Lucia OZORIO

 

Christian Leray, vice-Président d'ASIHVIF, interviewe Lucia OZORIO

LUCIA OZORIO est Docteure en sciences de l’éducation, professeure post-docteure en psychologie sociale et chercheuse associée aux laboratoires Experice (Universités Paris 8 & Paris 13) et Lipis (Université PUC de Rio de Janeiro). Elle vient d’écrire le livre La favela de Mangueira et ses histoires de vie en commun – Travailler avec les périphéries (L’Harmattan, collection Histoire de Vie & Formation, 2017).

interview d'Anne Moneyron

 

Hervé Prévost, Trésorier d'ASIHVIF, interviewe Anne Moneyron, formatrice et chercheure en formation des adultes dans plusieurs métiers de l'agriculture.

« Depuis 30 ans, je suis formatrice et chercheur en formation des adultes dans plusieurs métiers de l’agriculture. Les recherches - formation et les recherches – action mises en place abordent la vaste problématique de l’agroécologie : il s’agit pour les ‘’paysans’’ de retrouver leur parole et leur geste pour auto-questionner leur éco-savoir au travail et non de leur dire ce qu’ils devraient faire à travers des modèles de ’’bonnes pratiques’’ »

Mises en récit et corps souffrant : perspectives croisées

  

Une interview des organisateurs de la journée [ voir l'appel à communication ] 

ASIHVIF : Vous êtes quatre à organiser cette journée d’étude Marie Dos Santos, docteure en sociologie de l’Université de Strasbourg ; Natasia Hamarat, doctorante en sociologie à l’Université libre de Bruxelles ; Silvia Rossi, docteure en études italiennes à l’Université de Paris Ouest Nanterre La Défense et Maria Grazia Rossi, post-doctorante en linguistique à l’Université Cattolica de Milan. Comment vous êtes-vous rencontrées, qu’est-ce qui vous a donné envie de travailler ensemble autour de cette thématique commune ?

Comité d'organisation : Jeunes chercheures dans des pays différents (Belgique, France et Italie) et dans des disciplines différentes (sociologie, philosophie et littérature), nous travaillons toutes les quatre dans le domaine de la santé. Nous nous sommes rencontrées au cours de diverses manifestations scientifiques ayant traits aux rapports au corps, aux émotions et au vécu des malades, mais aussi aux points de vue des proches et des professionnels du soin. Ces rencontres furent l’occasion de déconstruire les discours dominants sur la maladie au prisme du vécu des personnes directement concernées par celle-ci. Au fil de nos discussions, une thématique est souvent revenue en fil rouge : la manière dont le corps souffrant est mis en récit et le sens que ces récits peuvent prendre pour les acteurs qui se racontent, et pour ceux (chercheur-es, auditeur-es ou lecteur-es, pairs) qui reçoivent ces récits. Croisant nos réflexions et nos regards, à partir de terrains de recherche, d’épistémologies et de cadres théoriques différents, nous sommes arrivées à une problématisation commune autour de la trame politique de ces récits. Il nous est apparu stimulant de réfléchir sur les modalités de passage du récit singulier au récit collectif et sur la politisation des souffrances infligées par la maladie, mais plus fondamentalement par toute forme de souffrance sociale. Quels espaces de communicabilité permettent la production de récits relatifs à la souffrance vécue ? Quelles narrations se trouvent — ou non — privilégiées afin de (se) mobiliser dans l’espace public ? Ces questionnements nous ont donné envie d’être partagés lors d’une activité scientifique. Afin de concrétiser ce projet, nous avons proposé une demande de financement à la MSH-Paris Nord, que nous avons eu le plaisir de voir aboutir positivement. ...

Aneta Slowik interviewée

 

Une interview dirigée par Hervé Breton, Président d'ASIHVIF.

Docteur en Sciences Humaines, Aneta Slowik  travaille comme maitre de conférence à la Faculté des Sciences de l'Education à l`Université de Basse Silésie à Wroclaw en Pologne. Elle est membre d`ASIHVIF (l'Association Internationale des Histoires de Vie en Formation). Ses intérêts scientifiques concernent l'analyse des histoires de vie des immigrants et la theorie et la pratique de l`orientation au tout long de la vie pourdes gens en transitions culturelles.